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Depuis quelques années, le transhumanisme prétend, grâce à la convergence des nanotechnologies, de la biologie, de l’informatique et des sciences cognitives (les NBIC), nous assurer rapidement, entre autres, non pas quelques années de vie supplémentaires, mais des centaines ou des milliers d’années, soit une quasi-immortalité.
Le transhumanisme fait débat, avec d’un côté ceux qui se demandent s’il relève de l’« utopie ou (du) néofascisme »ou si « le transhumanisme est un humanisme ? » . Les articles de l’Humanité du 29 juillet ont argumenté que les transhumanistes sont des libertariens, ces apôtres du capitalisme le plus débridé où aucune loi ou réglementation ne doit empêcher l’individu de faire ce qu’il veut, l’individu en question habitant évidemment plutôt un quartier très huppé qu’un bidonville. De ce point de vue, le transhumanisme pourrait n’être que le dernier habillage idéologique de ceux pour qui il est normal que les plus forts écrasent tous les autres, succédant ainsi aux thèses du darwinisme social justifiant la domination sans limite des classes dirigeantes.
Toutefois, au-delà du projet politique des transhumanistes, existe le projet scientifique de l’immortalité. Ce projet inquiète ceux qui se demandent ce qui se passerait si les gens ne mouraient plus : surpopulation, dictateurs au pouvoir pendant des siècles, séparation de l’humanité entre riches immortels et mortels pauvres, etc. Mais, avant de s’intéresser aux conséquences de l’immortalité, celle-ci est-elle possible ? Comme Google a créé l’entreprise Calico, dédiée à la lutte contre le vieillissement, et que le dirigeant de son fonds de placement Google Ventures explique que l’on peut vivre 500 ans (d’autres transhumanistes comme Aubrey de Grey parlent de 5 000 ans), on peut se le demander. Raymond Kurzweil, employé par Google, a expliqué dans un livre édité en 2010 que les progrès dans la lutte contre le vieillissement franchiront trois étapes. La première, jusqu’en 2025, améliorera la santé le temps d’attendre la deuxième, durant cinq à dix ans, caractérisée par la « révolution biotechnologique ».
La troisième étape, vers 2030-2035, sera celle de l’intelligence artificielle et des nanotechnologies permettant de « reconstruire nos corps et nos cerveaux au niveau moléculaire ». D’ici à 2025, il sera possible
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